1ère étape Ordino - Sortoni,
"jusque là tout va bien". Départ tranquillou, c'est quand même direct
21km et 1800m de D+ entre forêt, alpages et pierriers (un petit peu pour
l'instant) pour ce mettre en appétit.
2ème étape Sortoni - Coma
d'Arcalis "comment j'ai pris cher". Vraiment il a du se passer
quelque chose pour que je ne me souvienne de rien... D'ailleurs j'ai perdu 10
places, c'est un des seuls tronçons ou j'ai perdu des places.
3ème étape Coma d'Arcalis - Pla
de l'Estany "au top". Superbe étape, de manière assez inexpliquée je
me suis refait une santé, la première ascension se fini par un superbe pierrier
comme on les aime. S'en suit une descente bien raide à petits cailloux comme on
les aime aussi (on s'est moi). Le reste est moins sympa mais ça avance.
4ème étape Pla de l'Estany -
Refuge de Coma Perdosa "l'étape reine, l'Alpe d'Huez de la Ronda". La
totale sur 900m de D+, pentes raides dans les buis, puis gros blocs de
schistes, puis couloir en petites
pierres merdiques (que t'aimes bien à la descente) et une jolie crête pour
finir.
Mais le Coma Pedrosa c'est aussi
ça !
ps : je connais pas le mec avec
le bob orange
Et ça...
La descente est raide mais en
bonne caillasse qui roule bien sous les pieds, ça va vite, c'est cool. Pareil
sur les névés.
A l'arrivée au refuge je me suis
perdu, descendu 50m trop bas. Ben c'est quoi 50m, BEN C'EST BEAUCOUP ! Crois
moi.
D'ailleurs je vois pas karine qui
devait me retrouver. Je me dis qu'elle m'attend peut être sur l'arrivée
normale, je fais au moins 3m pour voir puis je vais au ravito.
Au départ je retrouve Karine, qui
m'attendait un peu plus au haut (sur le bon chemin), fait chier. Aller, photo, bisous, bisous, et
c'est reparti. ça aura été court, mais ça aura fait du bien.
5ème étape Refuge de Coma Perdosa
- Col de la Botella "bof". Étape pas bien, pas mal non plus, j'ai pas
eu mon kiff. Fait majeur, y a un petit vent et je me suis vraiment refroidi au
ravito en me changeant. D'ailleurs tu sais pourquoi je me suis changer dehors ?
7ème étape Col de la Botella - La
Margineda "voilà, voila..." / "au putain c'est là que ça passe
?" Avant de parler de la descente, on va parler de la montée. Pas grand
chose à monter et pas facile pour autant, je me fais pas mal doubler et j'ai du
mal à récupérer du coup de froid. Au sommet du Boni de la Pica, le bénévole : "attention,
le début de la descente est assez technique". Bon ben t'as déjà fait de la
chute libre ? C'est très raide au début, puis y a un petit passage avec des
chaînes pour se sécuriser, puis une partie très merdique à monter descendre
dans des blocs encombrés de buis (ou l'inverse). Je redouble tous les mecs qui
m'ont pris à la montée et même un peu plus. Il semble que je sois plus moins
mal qu'eux sur ce type de terrain. Tous les points dangereux sont sécurisés,
signalés et souvent il y a des bénévoles, chapeau l'orga. Le reste de la
descente est long, très long, surtout quand ça remonte...
Arrivée vers 1 heure du mat, bien
content de retrouver @kali pour un peu de soutient moral. 2h30 de pose, c'est
un peu beaucoup mais ça fait du bien ! Au menu, repos, micro sommeil (25 min),
pose de Tape et crevage d'ampoules.
8ème étape La Margineda - Coma Bella "ça gaz". Ça devait être une étape de transition, résultat un mur de 600m (D+) puis après la descente une longue section vallonnée, ça avance bien.
8ème étape La Margineda - Coma Bella "ça gaz". Ça devait être une étape de transition, résultat un mur de 600m (D+) puis après la descente une longue section vallonnée, ça avance bien.
9ème étape Coma Bella - Refuge de
Claror "et paf le chien...". J'ai bien mangé à Coma Bella et repars
pleine patate. Montée raide au début, droit dans la pente, moins raide après
mais toujours droit dans la pente... ça va tellement bien que j'en oublie de
manger. Descente, puis dans la remontée avant Claror, paf, à sec. Je suis cuit, j'avance plus.
Je m'arrête et mange et repars sur la réserve jusqu'à Claror dans des décors
magnifiques.
10ème étape Refuge de Claror -
Refuge de l'IllA "assez bien (peu mieux faire)". Je me croirai revenu
à l'école :) J'avance depuis quelques temps avec X, on parle pas beaucoup vu
que j'ai un début d'extinction de voix mais on avance. Je commence à être dans
le dur dans les descentes (toujours raides et techniques) mais je gaz bien dans
la montée. On longe un magnifique torrent de montagne mais je biels (je biels, tu biels, il-elle-on b... du verbe bieller, couler une bielle) un peu sur
la fin (toujours les restes de mon coup de pompe de l'étape précédente).
11ème étape Refuge d'Illa - Pas
de la Case "la négo". Sur l'étape je suis toujours moyen, le repos
fera du bien. X voudrait se reposer 3h au Pas, ça me parait trop et j'ai peur
de finir dans un supermarket (clope et alcool à volo). On réduit à 1h30.
Arrivée à 18h30, je ne vois pas Karine, petit sms "ah ! t'es déjà au
Pas", j'arrive. Grand prince j'annonce à X qu'on à 1/2 heure de plus. Bouffe,
récupe, puis je vais me coucher 25 min. J'entends pas le réveil et dors le
double. Lever à 20h en panique et mon X qui vient me voir et me dit qu'il par à
l'instant... Du coup je prend encore 1 heure pour me remettre d'équerre,
soigner quelques bobos et je repars vénère mais bien requinquer et seul (état
qui me va bien à certains moments).
12ème étape Pas de la Case - Vall d'Inclès "et sinon tu aimes la natation ?" L'ascension du Pas de les Vasques, alors là comment dire, tu vois le marais Poitevin ? (non - moi non plus...). Bon t'imagines un marais mais en pente à 25°, c'est le début de la montée, et style le début il est long... Moi je suis bien content, j'ai des chaussettes étanches (malin). Ensuite faut parler de la fin de l'ascension, t'arrives à une dernière pente de 100-150m très raides, un fanion en bas, un fanion haut (♫ en bas, en haut ♫). Au sommet un bénévole me demande si j'ai bien trouver le "sentier", je répond "oui" avec le peu de voix qui me reste, en effet le passage d'1 m de large entre le névé et le ressaut de schiste se trouve assez bien...
Les chaussettes étanches (parce que, quand même) :
petits bobos |
12ème étape Pas de la Case - Vall d'Inclès "et sinon tu aimes la natation ?" L'ascension du Pas de les Vasques, alors là comment dire, tu vois le marais Poitevin ? (non - moi non plus...). Bon t'imagines un marais mais en pente à 25°, c'est le début de la montée, et style le début il est long... Moi je suis bien content, j'ai des chaussettes étanches (malin). Ensuite faut parler de la fin de l'ascension, t'arrives à une dernière pente de 100-150m très raides, un fanion en bas, un fanion haut (♫ en bas, en haut ♫). Au sommet un bénévole me demande si j'ai bien trouver le "sentier", je répond "oui" avec le peu de voix qui me reste, en effet le passage d'1 m de large entre le névé et le ressaut de schiste se trouve assez bien...
Les chaussettes étanches (parce que, quand même) :
13ème étape Vall d'Inclès -
Refuge de la Com de Jan "pleine patate". La montée vers la crête de
cabana Sorda se passe bien, ça double pas mal mais surtout du dossard jaune (la
Mytic), la fin d'ascension et vraiment raide avec des passage qui ont l'air un
peu expo (si tu tombes c'est la chute, si tu chutes c'est la t....).
14ème étape Refuge de la Com de
Jan - Sorteny "la der des ders". Dernière ascension, je suis
hypermotivé et bien décidé à monter très vite. Ça c'était avant le début de la
montée. Je prend un "shoot décathlon", fiole rempli d'un contenu
visqueux avec un goût zarbi. De shoot il n'y a pas eu et l'accélération temps
attendu ne vient pas. Je n'hésite pas 20 minutes après je prend un gel goût cacahouète.
Je suis maintenant à la limite de vomir et avance pas très vite. Longue
descente pour arriver à Sortony dernier ravitaillement à 7km de l'arrivée
(source road book).
15ème étape Sortony - Arrivée
"argh !". Je suis décidé à ne pas m'arrêter longtemps et encore plus quand
je vois arriver un "jap" que j'ai doublé dans la montée et à qui je
pensai avoir mis un vent (en même temps le gel à la cacahouète...). Je fais
fiça et repart juste derrière un concurrent de la Mytic. Et là, le coup dur, un
bénévole nous encourage "aller plus que 12km", alors quand tu as 7km
en tête à ce moment là, ça ne va plus du tout. MAIS PLUS DU TOUT. Je manque de
me rasseoir, vais voir le bénévole pour
L'arrivée - dans les derniers km
beaucoup de choses passent dans la tête, la chance que j'ai de pouvoir faire
des courses comme ça, la sœur qu'est plus là, c'est la première fois qu'autant
d'émotions remontent à la fin d'une course. Karine m'attend, on fini ensemble.
A l'arrivée, le speaker me saute
dessus, pas de chance (pour lui) en plus de la fatigue je suis maintenant
complètement aphone.
Je me pose sur le sol et savoure...
Après nous être reposé, on revient sur la course en fin de matinée, on passe un bon moment avec @apos qui a eu moins de chance que moi. A chaque arrivée, le speaker crie au micro "finisher ! finisher ! " et pour les concurrents de la Ronda un "RRRRonda ! RRRRonda ! RRRRonda !" avec les R qui roulent, ça prend aux tripes au début.
Je me pose sur le sol et savoure...
Après nous être reposé, on revient sur la course en fin de matinée, on passe un bon moment avec @apos qui a eu moins de chance que moi. A chaque arrivée, le speaker crie au micro "finisher ! finisher ! " et pour les concurrents de la Ronda un "RRRRonda ! RRRRonda ! RRRRonda !" avec les R qui roulent, ça prend aux tripes au début.
Ça a été une grande et belle
course, un truc pas commun...
Chris,
ps : mais un peu longue, faudra
aller plus vite la prochaine fois !Chris,
ps 2 : putain 48H30 c'est long...
ps 3 : le tour d'un (petit) pays 170km, 13500m de D+
ps 4 : j'étais bien accompagné :
elles ont fait les 170km :) |