mercredi 9 septembre 2009

21.07 Tata-Eztergom 63km



C 'est sous une grosse chaleur matinale que l' on attaque la journée d 'autant plus dur qu' il nous faut passer un col (pas des pyrénées non plus). La montée est dure mais je me force à ne pas poser pied. En haut se trouve un village. Parfait, il est midi nous cassons la croûte à l' ombre d' une église qui nous offre un joli panorama. Le repas terminé nous continuons la route avec une nouvelle côte au milieu des vignes cette-fois où se trouve un vignoble au nom de "HILLTOP" (en haut de la montagne). La vue y est superbe sur la vallée du Danube dont nous nous étions éloignés depuis Komaron. L' état des routes y est déplorable et la descente plutôt dangereuse. Il y a du sable ainsi que d' énorme trou à éviter. Ceci-dit nous préférons descendre car c 'est raide de ce côté. Au bas on rejoint l' eurovélo 6 ainsi que la nationale que l' on doit côtoyer avec les nombreuses voitures et les trop gros camions. La route est cependant très roulante, on en profite pour appuyer sur les pédales et sortir au plus tôt de cet enfer.
Sortie de la nationale on reprend les petites routes sont l' état est moyen. Sur une portion on avance peu, les roues sont collées au goudron qui fond sur la chaleur de l' aprés-midi. On fait un bon arrêt glaces et boissons fraîches dans un village pour se requinquer les troupes. On arrive à Estergom en fin d' aprés-midi aprés un suivi de GPS par les petits cemins pour éviter la grosse circulation. Il est 17h30 et la piscine du camping ferme vers 18 heures. Je file avec les enfants sur le lieu de détente sans attendre pendant que Chris monte rapidement la tente. Petite douche et maillot pour les loulous. Chris me rejoint et saute à l' eau avec les enfants, je file me changer en deux temps trois mouvements pour barboter en famille. Le bonheur, aprés une si grosse journée de chaleur et de vélo. Finalement le bassin ferme à 18h30...super.
De retour au camp, le bruit d' un bi-plan rasant la ville nous attire. Le même genre que l' autre jour à Gyor. L' engin projette du produit pour démoustiquer! Heu...c 'est nocif, docteur?


Vue du perron de l 'église

Vgnoble du Hilltop





Descente vers la vallée
Une descente sympa


En terrasse


Estergom


Traverse pour éviter la nationale, merci leGPS

20.07 Tata tous à la pistoche

Journée farniente. Enfin presque. Il faut faire un peu d' entretien sur les vélos et la remorque ainsi qu'une grosse lessive. Gros "crémage" et tous à la pistoche. L' eau est un peu froide à notre goût, on préfère les thermes dans la famille, surtout Chris. Une baignade, un pique nique, une sieste et une visite en ville. On refait un tour sur le lac, décidément le coin est sympa. On trouve un magasin de vélo. Chris à cassé l' écrou qui tient la cale sur la chaussure. Rencontre sympa avec une jeune hongroise qui parle français pour avoir était à l' institut français pendant 8 années en Tunisie. Elle nous sert de traductrice, car le hongrois c 'est comme le chinois on y arrive pas! Le gars du magasin nous offre la pièce, on lui prendra une nouvelle béquille qui traîne dans un coin mais que l' on n' arrivera pas à monter faute de vis trop courtes tant pis les bâtons de marche font bien l' affaire. On part ensuite faire le tour d' un autre petit lac à proximité où se trouve des vestiges de l' ancien empire turc qui y avait installés des bains grâce à la géo-thermi des lieux. Avant de rentrer on fait un dernier arrêt et pas des moindre, au restaurant. On revient juste avant la nuit au camping. On a enfin pu manger sans moustiques, que du bonheur.





vestiges bains turc





19.07 Komaron-Tata 30km

Ce sera une petite journée de vélo. On souhaite passer par Tata, car le nom est sympa et que selon des cyclos hongrois rencontrés en Autriche c 'est trés joli. Ce matin on prend le temps de faire sécher toutes les affaires encore trempe de la veille. Surtout le nounours d' Elisa abandonné lâchement sous l' orage alors que nous n' avions pas pris soin de bien jointer l' entrée de la remorque. Bref, lessive faite et séchée grâce à un soleil radieux, nous reprennons route vers Tata que nous regagnons assez vite après une côte et surtout une belle descente. L' arrivée sur la ville se fait sur le lac, Oreg de son nom. Chris y trouve un air de ressemblance avec "son lac d' Annecy" avec moins de montagnes autour. On est vite charmés par le cadre. On fait une petite virée aux alentours. Des vestiges d' une très vieille citée nous charme encore plus. Un camping se situe à quelques kilomètres à la sortie de la ville. Arrivée sur les lieux, le camping se trouve être un grand camp de vacances avec différentes parties. Bungalows pour les colonies, chalets de location et aire de camping libre, le tout avec quatre piscines dont une pour les tout petits, restaurant, petits commerces le tout sur un immense terrain. C 'est si grand que certains sanitaires sont abandonnés, une autre piscine avec méga toboggan aussi. Tout çà est un peu démesuré et vu le nombre de personnes sur le camp, ils vont pas restaurer de suite. Mais comme toujours c 'est propre. On décide de faire une halte de deux nuits afin de se reposer dans ce cadre. Nous sommes bien en avance sur le programme et un peu d' entretien de matériel ne sera pas du luxe.













18.07 Gyor-Komaron 60km



Virgil poursuit sa route seul, une réservation d' auberge à Budapest va l' obliger de faire les 200 km restants en deux jours...j' espère que l' orage de la journée ne l' aura pas trop ennuyé.
On prend notre temps pour plier le matériel, grosse erreur car si le beau temps est là, l' orage violent qui va s' abattre dans quelques heures va nous obliger à finir les 12 derniers kilomètres qui nous séparent du camping, sous la pluie, le tonnerre, le vent et des branches à évier au sol.
Tout d' abord nous sortons rapidement de Gyor, le repérage forcé de la veille nous facilite la tache. Ensuite vient la campagne et les mauvaises odeurs des élevages de volaille cantonnée dans des hangars glauques. Il fait trés chaud et de gros cumulus se forment. On pique-nique rapidement (grâce aux moustiques) dans un village à l' ombre sur le parvis d' une église. Les premiers coups de tonnerre éclatent au lointain, le vent se lève. On remonte très vite en selle. Le ciel se couvre, l' orage est encore loin et ont pédale de plus en vite même dans les côtes. On traverse un village fantôme où des cyclos bretons voisins de tente la veille mangent sous un abri-bus. On les salue d' une main tout en pédalant dare-dare. Notre camping est à moins de 15km. Le ciel est très noir au loin mais semble pas venir dans notre direction. Nous tenons sur le plat les 30Km/h, des malades je vous dit. Alors que nous sortons de la ville, un rideau noir se dresse devant nous, la pluie arrive et les coups de tonnerre s' intensifient. D 'un regard, on se comprend. Chris me dit qu' il y a un bistrot à 200 mètres dans une maison en bord de route. Au pied des marches du dit café, un violent coup de foudre s' abat à proximité, je lâche un cri qui fini de terrifier Elisa. J' arrache Elisa à son refuge de fortune pour la monter à l' abri abandonnant mon fidèle destrier. Chris amène Thomas et file bacher sommairement le chargement. Il s' abat des trombes avec de violentes bourrasques de vent. On est bien heureux d' être là, sous ce toit providentiel. Les quatre autochtones nous fixent, d' où qu' ils sortent ceux-là avec leur mioches?on a failli oublié que nous étions rentrés dans un café. Les idées remises en placent d' un sourire on passe commande.
Dehors c 'est un peu l' apocalypse. On patiente presque deux heures avant de reprendre un peu forcés la route pour Komaron. Il pleut encore, il y a du vent et le tonnerre gronde toujours mais au loin. On arrive trempés et transis de froid à Komaron. Il pleut des cordes. On se met à l' abri à la réception où les enfants prennent le goûter. Chris monte la tente. On passe des habits secs et on file aux thermes qui jouxte le camping. Le calme revient dans la douceur des eaux chaudes. On ressort requinqués et délassés. Repas au restaurant et dodo.



Sortie de Gyor (la zone...)


En attendant le retour au calme


17.07 Rajka-Gyor 70km

Bienvenue en Hongrie... le soir nous avons toujours la même ldifficulté avec les moustiques. La nuit tombée (bien plus tôt que chez nous) ils se calment mais il est l' heure d' aller se reposer pour affronter une nouvelle journée de pédalage et pouponnage. la vie en Hongrie est bien plus matinale que chez nous et nos voisins hongrois venus profiter d' un week-end canoë nous le font comprendre. A 7 heures du mat tout le monde est sur le pied de guerre. Nous, ont émergent. Rituel, biberons pour les enfants, café sur la cafetière italienne et céréales pour Chris, thé et tartines nutella pour moi. Ont démonte le camp. Bouclons les 8 sacoches et 2 boudins. Chargeons le coffre de la remorque avec le pique-nique du midi, jeux des enfants, linges à faire sécher au dessus. On fait le tour, on attache les enfants et c 'est parti pour la journée.
Aujourd' hui on fait la route avec Virgile. Premier arrêt au village pour retirer des florins (1 euro= 260 flt) puis on prend la route de Monsormagyarovar. Ville essentiellement touristique pour ses cliniques dentaires. On quitte le danube la direction du sud. Déjeuner en terrasse pour seulement 4 euros le menu du jour.
Le centre-ville est quadrillé de rues pavées. De nombreux canaux la traverse ce qui lui vaut pas moins de 12 ponts.
On repart sous une belle chaleur direction Gyor où se trouve un camping à la sortie de la ville. Après une traversée de la ville grace au GPS retombe sur le tracée de l' eurovélo. Arrivée au camping ce dernier est abandonné. Heureusement Chris avait repéré un petit panneau " camping"devant une maison à l' autre bout de la ville. On refait chemin inverse pour aller poser nos tentes dans le jardin opportun de cette maison qui dispose d' un confort inégalable à ceux trouvés à présent. Le terrain est petit mais charmant. Une petite piscine hors-sol (bienvenue), des transats avec matelas, tables et parasols ainsi qu' une cuisine toute équipée avec frigo. Nous avons même droit au savon, shampoing et dentifrice mis à disposition des hôtes. Le top. Le tout pour 10 euros la nuitée pour nous quatre. On file au supermarché tout proche pour acheter des plats de poisson surgelés et se faire un petit repas du soir amélioré. Les moustiques nous retranche dans la cuisine à la lumière des bougies, ne nous ayant pas oubliés. Le paradis à des limites. Les douleurs des piqûres nous fatiguent, on a du mal à se détendre alors que les enfants dorment. GRRRRR.

Camping de Rajka


cigognes à l' entrée de Rajka









Monsormagyarovar




Une place bénétifique dans Gyor




Jarding-camping




16.07 Petronnel-Rajka (Hongrie) 57km par Bratislava(Slovaquie)


Une fort belle journée, ensoleillée et très chaude. Les paysages ont désormais un accent méditerranéen. J' ai souvent l' impression de rouler sur les routes de mon natal pays cathare. Les roches de calcaire au milieu de la garrigue, les vignes, les champs de tournesol, la chaleur, les routes pourries....je me sens un peu chez moi malgré malgré l' éloignement. Arrivée à Bratislava nous sommes charmés par la ville. On s' arrête manger en terrasse pour déguster la cuisine locale qui nous ravie. Les légumes grillés me rapprocherons encore plus de mes racines méditerranéennes. Après le repas on fait une ballade à vélo dans la ville dont les façades colorées, la quiétude des jolies ruelles pavées, les terrasses des cafés nous donnent envie de flâner. Le changement avec l' Allemagne et l' Autriche toute proche est radicale. Côté porte-monnaie aussi car le coût de la vie y est bien moins cher. Un camping existe à Bratislava mais il est loin à l' extérieur et difficile d' accès selon les commentaires reçus par d' autres voyageurs rencontrés.

Nous repartons en milieu d' aprem. La rive slovaque ayant moins de camping, nous optons pour la rive hongroise. Le passage de la frontière Hongroise et de même que celle de la slovaquie, désertée mais encore plus pourrie avec d' énormes " nids de vache" sur le maccadam. Désormais il va falloir oublier les pistes cyclables, uniquement présentent aux abords de certaines villes.

Nous trouvons un camping qui fait base nautique du côté de Rajka. Ils prennent les euros, nous feront le change avec les florins (monnaie locale) demain au village.

Ce soir ont retrouve un couple de cyclo hollandais rencontrés au camping de Klosternerbourg. Nous faisons également la connaissance sympathique de Virgile, un cyclo parisien voyageant seul de Donaueschingen à la mer noire. Ce soir on pourra discuter autrement que dans la langue de shakespeare!
Haimbourg( ville fortifiée chargée d' histroire)


Passage frontière Autriche/Slovaquie


Arrivée Bratislava par une piste cyclable logée sous le pont qui franchie le Danube


Centre-ville








15.07 Klosternerbourg-Petronnel Carnuntum 78km




Cette fois on traverse Vienne à vélo, l' approche n' est pas terrible, la vue n' y est pas belle. Arrivée en ville, on déjeune dans un restaurant japonais proche du danube. Thomas prononce pour la première fois un joli " au revoir" aux tranways tout proche qui circulent dans tous les sens, à la grande surprise de ses parents incrédules et fiers à la fois. A la sortie de la ville on traverse un grand parc fort agréable où de nombreuses personnes s' y promènent. Un parc d' attraction ancienne époque y est installé. Nouvelle pause, notre devoir de parent...y a des toboggans! Plus loin alors que nous sortons franchement de Vienne, nous faisons une erreur d' aiguillage en s' engageant sur une presqu' île sur laquelle se trouve une concentration de naturistes à y rouler dessus. Heureusement les enfants dorment et nous n' avons pas de questions d' Elisa, du genre "Pourquoi ils ont pas de culottes? et tout et tout...
Nous croisons un cycliste au bout de 2km en textile qui parle anglais et qui a la sympathie de nous dire que nous avons fait une erreur et que nous dans un "cul-de-sac", pour le cul on avait vu...alors on refait 2 km en nouveau voyeurs que nous sommes, pour retourner à l' intersection du délit.
Pas d' autres anectodes croustillantes, le restant de la journée se passant sous une chaleur écrasante et une nuée de moustiques à chaque arrêt, autant dire que nous apprenons à tourner les jambes. On atteind les 1000 bornes! Le camping de ce soir se trouve être un terrain accollé à un restaurant-club house de tennis. Les douches étant les vestiaires...les autrichiens ont peu de pudeur nous l' avions compris. D' avoir fait du sport-co aide pas mal dans des moments pareils tanpis pour les autres.
Ce soir un orage éclate, on remange sous la toile. Dommage nous nous étions écarté des rives du danube.



Une piste cyclable en collimasson pour descendre du barrage

Piscine dans Vienne sur une péniche