mercredi 9 septembre 2009

18.07 Gyor-Komaron 60km



Virgil poursuit sa route seul, une réservation d' auberge à Budapest va l' obliger de faire les 200 km restants en deux jours...j' espère que l' orage de la journée ne l' aura pas trop ennuyé.
On prend notre temps pour plier le matériel, grosse erreur car si le beau temps est là, l' orage violent qui va s' abattre dans quelques heures va nous obliger à finir les 12 derniers kilomètres qui nous séparent du camping, sous la pluie, le tonnerre, le vent et des branches à évier au sol.
Tout d' abord nous sortons rapidement de Gyor, le repérage forcé de la veille nous facilite la tache. Ensuite vient la campagne et les mauvaises odeurs des élevages de volaille cantonnée dans des hangars glauques. Il fait trés chaud et de gros cumulus se forment. On pique-nique rapidement (grâce aux moustiques) dans un village à l' ombre sur le parvis d' une église. Les premiers coups de tonnerre éclatent au lointain, le vent se lève. On remonte très vite en selle. Le ciel se couvre, l' orage est encore loin et ont pédale de plus en vite même dans les côtes. On traverse un village fantôme où des cyclos bretons voisins de tente la veille mangent sous un abri-bus. On les salue d' une main tout en pédalant dare-dare. Notre camping est à moins de 15km. Le ciel est très noir au loin mais semble pas venir dans notre direction. Nous tenons sur le plat les 30Km/h, des malades je vous dit. Alors que nous sortons de la ville, un rideau noir se dresse devant nous, la pluie arrive et les coups de tonnerre s' intensifient. D 'un regard, on se comprend. Chris me dit qu' il y a un bistrot à 200 mètres dans une maison en bord de route. Au pied des marches du dit café, un violent coup de foudre s' abat à proximité, je lâche un cri qui fini de terrifier Elisa. J' arrache Elisa à son refuge de fortune pour la monter à l' abri abandonnant mon fidèle destrier. Chris amène Thomas et file bacher sommairement le chargement. Il s' abat des trombes avec de violentes bourrasques de vent. On est bien heureux d' être là, sous ce toit providentiel. Les quatre autochtones nous fixent, d' où qu' ils sortent ceux-là avec leur mioches?on a failli oublié que nous étions rentrés dans un café. Les idées remises en placent d' un sourire on passe commande.
Dehors c 'est un peu l' apocalypse. On patiente presque deux heures avant de reprendre un peu forcés la route pour Komaron. Il pleut encore, il y a du vent et le tonnerre gronde toujours mais au loin. On arrive trempés et transis de froid à Komaron. Il pleut des cordes. On se met à l' abri à la réception où les enfants prennent le goûter. Chris monte la tente. On passe des habits secs et on file aux thermes qui jouxte le camping. Le calme revient dans la douceur des eaux chaudes. On ressort requinqués et délassés. Repas au restaurant et dodo.



Sortie de Gyor (la zone...)


En attendant le retour au calme


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